jeudi 29 octobre 2009

Pourquoi on devient "cheap"

On ne naît pas pingre. On le devient. De par notre éducation, des valeurs qui nous sont transmises par nos aïeux, par obligation ou par volonté de changer.

Pour ma part, j’ai appris à devenir cheap cette année seulement. Le déclic s’est produit lorsque mon salaire a atteint « mon chiffre magique ». Celui où, plus jeune, je m’imaginais gagner cet ultime salaire et que je considérais une fortune à l’époque! J’ai réussi à atteindre ce chiffre magique au début de l’an 2009. Me sentais-je aussi riche que je me l’imaginais étant plus jeune? Pourtant je le devrais. Il est très respectable ce chiffre, mais je ne peux pas en profiter pleinement, car j’ai une dette personnelle. Trop imposante à mon goût. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’entreprendre ce changement. Je veux vivre et ressentir ce salaire magique!

À la suite d’une profonde introspection, j’ai décidé qu’il y aurait des coupes budgétaires dans les dépenses… J’ai encore des réactions réfractaires de certains membres de ma microsociété, mais je peux d’ores et déjà dire que le « gros de la job » est fait. Depuis le début de l’année 2009, les choses ont beaucoup changé en matière de consommation.

Ce qui suit est une liste des changements apportés au courant de l’année, qui se sont installés graduellement.

• Plus d’espace de stationnement dans le centre-ville (150$ / mois).
• On traîne nos cafés Thermos au lieu de l’acheter à tous les jours (5,00 $ / jour).
• On mange nos lunchs faits maison à tous les jours au lieu de deux ou trois fois par semaine dans « l’ancien temps » (20 $ / semaine / chacun).
• On ne mange plus au resto qu’environ 2 fois par mois comparativement à 2 fois par semaine (80 $ / semaine).
• On planifie nos menus, on cuisine (enfin… je cuisine).
• On ne va plus au cinéma à chaque semaine, mais très occasionnellement (50$ / semaine).
• On utilise ce qui est gratuit : bibliothèque, maison de la culture, DVD de la biblio, sorties extérieures (Benny est très fort là-dessus), repas chez Maman.
• On n’utilise pratiquement plus nos cartes de crédit.
• On utilise au maximum l’argent sonnant (coupons) offert gracieusement par les manufacturiers.
• On profite des aubaines de fin de saison chez nos marchands favoris.
• On respecte notre budget d’épicerie en le considérant comme un poste budgétaire fixe, c’est-à-dire, qui ne fluctue pas selon nos envies.
• On n’effectue plus d’achat impulsif.

Il est certain que j’en oublie, mais je crois sincèrement que le plus dur est fait et bien fait. Je continuerai d’intégrer des modifications sans nécessairement affecter notre train de vie. En fait, c’est mieux qu’avant!

Modifier un comportement à la fois est déjà un pas vers la richesse. Pratiquer cette discipline, parce que c’en est une, m’amène indubitablement vers mon rêve d’enfance; celui de me sentir riche à mon salaire d’aujourd’hui. Mon chiffre magique. Pour ce faire, j’apprends à devenir cheap aujourd’hui, pour pouvoir en profiter plus tard!

Charlotte

2 commentaires:

  1. Extrêmement intéressant!

    Nos finances se sont améliorées depuis que je ne traine plus de carte de crédit avec moi. Combien de fois ai-je dû " remettre à la prochaine paie" un achat que je voulais faire right now, pour m'aperçevoir que finalement, je ne l'ai pas acheté car pas besoin vraiment....

    Je suis maman à la maison et je cuisine beaucoup aussi. Jamais de resto, ou presque, en de rares occasions. Nous étions grands consommateurs auparavant mais le goût nous en a passé quand on s'est aperçu de ce que ça coutait vraiment... Depuis, j'ai eu deux autres enfants, ce qui fait que de telles sorties régulières sont de toutes façons impensables...

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  2. Bonsoir Mère Michèle,

    Nos désirs sont devenus nos besoins avec le temps. Aujourd'hui, il faut se reconditionner pour vivre le contraire. Apprendre à définir ce que sont nos vrais besoins de nos désirs.

    Pas facile, mais très possible! C'est fou comment on peut facilement voir le positif de tout ça, après une désintox bien sûr! :-)

    Aujourd'hui, ce n'est plus nécessaire de dépenser autant, que ce soit pour le cinéma ou le restaurant. Il n'y a rien de mieux que la cuisine maison de toute façon. De plus, ce sont des souvenirs incroyables pour nos enfants; les odeurs et les saveurs, que du réconfort qu'ils vous revaudront plus tard!

    Bienvenue!

    Charlotte

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